Les Unions régionales des professionnels de santé (URPS) ont pour mission d’assurer le rôle d’interface entre les Agences Régionales de Santé (ARS) et les professions de santé libérales, notamment en participant à l’organisation de l’exercice (Permanence des soins, prévention…) et de l’offre de soins des territoires. Cette année, les élections se déroulent par vote électronique. Il s’agit de leur troisième édition depuis leur création par la loi HPST de juillet 2009, ce scrutin ayant lieu tous les cinq ans. Il existe une URPS par région, qui représente les professionnels de santé libéraux en fonction de leur secteur d’activité : médecins, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes, orthophonistes et pharmaciens. Soit six professions pour un total de 365 000 électeurs et de 1 893 sièges, répartis sur 300 listes présentant 10 000 candidats, selon la Direction de la Sécurité Sociale (DSS).
Un double enjeu régional et national
C’est le résultat des listes pour chacun des collèges qui détermine, dans chaque région, le nombre de sièges dont les syndicats des professionnels de santé disposeront au sein de l’URPS. Mais les finalités ne sont pas que régionales. En effet, les « scores » atteints au cours de ces élections permettent également de mesurer l’audience des syndicats des professionnels de santé et leur représentativité dans la perspective des négociations conventionnelles nationales.
Publications des résultats
Les professionnels de santé concernés peuvent voter jusqu’au 7 avril, à 12 heures. Après clôture du scrutin, le décompte des suffrages « fait l’objet d’une édition sécurisée afin d’être porté au procès-verbal du vote par voie électronique. En cas d’égalité de voix, les sièges restants sont attribués aux candidats les plus âgés » indique la Commission Nationale du Vote Électronique (CNVE). Enfin, selon un décret du 29 mars, les résultats des élections seront publiés, pour chaque profession, par le ministère de la Santé, sur son site internet. Cette publication centralisée remplace la procédure de proclamation orale des résultats mise en place lors des précédents scrutins.