72% : c’est le pourcentage de médecins généralistes* qui estiment que les demandes de soins liés à la santé mentale ont été plus fréquentes entre janvier et avril 2021.
Deux nouvelles études de la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Drees) montrent que les omnipraticiens sont plus mobilisés sur les questions de santé mentale lors de leurs consultations qu’avant la crise sanitaire. La première s’intéresse à la santé mentale des jeunes en 2020, l’autre au suivi de l’activité des généralistes. Elles portent sur la période du deuxième confinement.
Les médecins jeunes davantage concernés
Ainsi, entre janvier et avril 2021, « les demandes de soins pour stress, troubles anxieux ou dépressifs restent plus soutenues qu’avant l’épidémie de Covid-19 : 72 % des médecins généralistes estiment que ces demandes sont plus fréquentes qu’à l’ordinaire », observe la Drees. Qui précise : ce sont « les médecins jeunes (qui) déclarent plus souvent réaliser plus de consultations pour les motifs liés à la santé mentale ». 84 % des médecins de moins de 50 ans constatent une hausse de ces consultations, contre 71 % des 50-59 ans et 64 % des 60 ans ou plus).
Un patient sur cinq
En effet, « une personne sur cinq a présenté un syndrome dépressif en mai ou en novembre 2020 » et « les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont plus concernées par la persistance d’un syndrome dépressif que le reste de la population, puisque plus d’une sur dix a présenté un tel mal-être sur les deux périodes », détaille la Drees.
*source : Drees