L’été 2024 a été classé par Météo France au 8e rang des étés les plus chauds depuis 1900. Le principal épisode caniculaire, de fin juillet à mi-août, a touché 40% de la population de l’Hexagone et de la Corse. Sans surprise, l’exposition à la chaleur a eu de forts impacts sanitaires, en termes de morbidité et de mortalité.
3 fois plus de consultations SOS Médecins
Pendant les jours de canicule, les troubles causés par la chaleur (hyperthermie, déshydratation…) ont généré 2,2 fois plus de passages aux urgences et 2,9 fois plus de consultations SOS Médecins, en comparaison des autres jours.
Les personnes âgées de 75 ans et plus représentent 60% des hospitalisations à la suite d’un passage aux urgences liés à la chaleur.
3 700 décès imputables à la chaleur
Sur toute la période de surveillance canicule (1er juin – 15 septembre), l’exposition à la chaleur a provoqué 3 700 décès, soit 2% de la mortalité sur la période. C’est beaucoup moins que les quelque 7 000 décès pendant l’été 2022 (4% de la mortalité estivale) qui avait été beaucoup plus caniculaire.
Les personnes âgées de 75 ans et plus représentent trois-quarts de ces décès.
Ces chiffres à l’échelle nationale cachent des disparités territoriales très marquées. À l’échelle départementale, la part de la mortalité attribuable à la chaleur sur l’ensemble de l’été varie de 1,1 % (Finistère et Morbihan) à 6,2 % (Haute-Corse).