Il se sera fait attendre, crise du coronavirus oblige, mais l’arrêté fixant le nombre d'étudiants autorisés selon les différentes modalités d'admission à poursuivre en deuxième ou troisième année leurs études en médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique à la rentrée universitaire 2020-2021 a été publié au « Journal Officiel » du 14 mai. Soit un mois pile, quasiment, avant la seconde partie du concours de la Première année commune aux études de santé (PACES) qui sera organisé à partir du 15 juin par les différentes facultés.
Au regard du texte, ce sont ainsi 9 361 étudiants qui seront autorisés à entrer en deuxième année ou troisième année de médecine au titre de l’année universitaire 2020-2021.
Quant au « nombre maximal des étudiants autorisés à poursuivre leurs études en odontologie en deuxième ou troisième année », ce dernier est fixé à 1 332.
Les étudiants en pharmacie disposeront quant à eux de 3 265 places.
Et les étudiants en maïeutique de 1039 places.
La fin du Numerus Clausus
Pour mémoire, cette rentrée universitaire sonne aussi le glas du traditionnel Numerus Clausus, dont la création remonte à 1971. Il est en effet publié sous cette forme pour la dernière fois, les pouvoirs publics ayant décidé de sa suppression dans le cadre de la réforme des études de santé.
Petite précision, un Numerus Clausus sera publié l'année prochaine pour les étudiants autorisés à redoubler leur PACES 2019-2020. Quant à la PACES, elle disparaît aussi, dès la rentrée prochaine, pour laisser place au nouveau système d'accès aux études de santé :
- le Parcours Accès Spécifique Santé (PASS)
- et les Licences Option Accès Santé (LAS).
Enfin, en matière de formation et de démographie des futurs professionnels de santé, le Journal Officiel précise qu’à partir de la rentrée 2021-2022 des « objectifs nationaux » définis par chaque université seront réalisés pour une durée de cinq ans après « une large concertation ». Ces objectifs nationaux prendront en compte « l'offre de soins du territoire, les besoins en professionnels de santé et les capacités d'accueil des universités ».