Créée en 1982, cette administration centrale, placée sous l’autorité de la Première ministre, lutte contre les addictions aux produits licites (tabac, alcool) et stupéfiants. Et contre l’usage excessif des jeux de hasard, des jeux vidéo et des écrans.
La compétence de coordination de la MILDECA porte sur l’ensemble des domaines de la politique publique.
L’équipe de la MILDECA est constituée de professionnels disposant d’expertises dans les différents domaines impliqués par la politique nationale de lutte contre les addictions :
- recherche et observation,
- prévention,
- santé et insertion,
- application de la loi,
- lutte contre les trafics,
- coopération internationale
Composée d’une trentaine d’agents, elle comprend ainsi des magistrats, des lieutenants-colonels de gendarmerie, des spécialistes de l’éducation, des spécialistes du monde du travail, des chercheurs, etc.
Pour sa part, le Président de la MIDELCA, Nicolas Prisse, est médecin qualifié en santé publique et médecine sociale, médecin général de santé publique.
Au-delà de son rôle de conception, la MILDECA, sans se substituer à l’action des ministères, apporte à ses partenaires, publics et privés, un soutien méthodologique ou financier, en particulier sur les projets interministériels ou expérimentaux.
Au niveau local, les directeurs de cabinet de préfets jouent le rôle de chefs de projets régionaux. Ils sont en relation avec les procureurs, les ARS, les rectorats et le tissu associatif.
Des missions variées
Face à la nécessité de coordonner une politique publique par nature interministérielle, la MILDECA assure en priorité les missions suivantes :
- Concevoir et animer la politique publique en matière d’addictions, au niveau national et territorial : cette action nécessite d’actualiser régulièrement les connaissances des risques liés aux consommations à risque dans l’hexagone.
- Conseiller et alerter le Gouvernement,
- Elle occupe également un rôle d’information et de prévention et intervient en relais des positions du Gouvernement vis-à-vis des parlementaires, des médias et des relais d’opinion.
- Dialoguer et coconstruire avec la société civile et les acteurs économiques : la MILDECA échange régulièrement avec de nombreuses parties prenantes : ministères et administrations publiques, professionnels de santé, associations et représentants d’usagers, chercheurs, parlementaires et élus locaux, etc. Ce qui lui permet d’orienter les politiques publiques en s’adaptant aux réalités concrètes auxquelles sont confrontés les acteurs de terrain.
- Coordonner et financer de nombreux projets d’études et de recherche.
- Observer et agir au-delà à l’international, en particulier au niveau européen.
Voici quelques exemples de ses actions :
- Elle a mis à disposition des médecins généralistes un "kit addictions" avec la volonté de prendre en compte les connaissances médicales et scientifiques. Un kit pratique réalisé avec le Collège de la Médecine Générale.
- Porté par la MILDECA et une vingtaine de partenaires, le dispositif ESPER vise à briser les tabous et à mobiliser tous les acteurs du milieu professionnel pour la prévention des conduites addictives.
- Elle soutient financièrement le Festival Facettes, dont la première édition avait accueilli plus de 2.000 participants et 200 intervenants. Ce festival revient les 30 septembre et 1er octobre prochain, à la Cité Fertile à Pantin. A travers des concerts, du stand-up, du théâtre, de la danse, des jeux, des ateliers interactifs et des échanges, Facettes Festival traite de la santé mentale des jeunes sous tous les aspects. L’événement favorise le #nolo (soit avec pas ou peu d’alcool).
Pour aller plus loin :
Télécharger le Kit addictions (10 thématiques) : https://lecmg.fr/addictionsmg/