Près de la moitié (47 %) des Français déclarent craindre d’attraper des maladies à l’hôpital ou en clinique. Tel est le résultat d’une enquête présentée à la mi-juin, menée par BVA pour Germitec, medtech bordelaise spécialisée dans la désinfection par le rayonnement ultraviolet (UV-C) des sondes d’échographie. Du côté des praticiens, 37 % d'entre eux craignent aussi ce risque. L’enquête a été menée ce printemps auprès de 2 000 personnes et 105 médecins pratiquant des échographies endocavitaires (gynécologues obstétriciens, cardiologues, hygiénistes, radiologues diagnosticiens, urologues, gastro-entérologues) et propose un regard croisé entre la population et les médecins.
Un tiers des médecins méconnaissent les recommandations
Dans le détail, 4 % des personnes interrogées déclarent avoir contracté une infection nosocomiale au cours des 5 dernières années. La majorité (86 %) disent connaître ce risque : 56 % d'entre elles en ont été informées via les médias, 22 % par un professionnel de santé. Mais seulement la moitié se sentent bien informées.
Enfin, côté praticiens, un tiers des spécialistes interrogés (32 %) déclarent méconnaitre les recommandations en vigueur définissant les quatre étapes de désinfection d’une sonde d’échographie. Et la plupart évaluent comme faible le risque d’infection nosocomiale avec une sonde : la moyenne est établie à 3,8/10, une majorité de répondants (61 %) donnant une note de 0 à 4.
Source : enquête BVA pour la société Germitec.