C’est le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, qui l’a annoncé fin juin. 151 intercommunalités, majoritairement situées dans le centre et le sud-ouest de la France hors littoral, bénéficieront, dès la rentrée de septembre, du renfort ponctuel de médecins généralistes volontaires installés, eux, dans des zones mieux dotées.
Cette cartographie* repose, d’une part, sur un indice de vulnérabilité élaboré par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), intégrant des critères tels que la densité médicale ou encore le nombre de patients atteints d’affections de longue durée (ALD) ; d’autre part, la cartographie a été finalisée à partir des concertations menées par les Agences régionales de santé (ARS) auprès des élus locaux, et en lien avec les Préfets, indique le ministère. Ces zones regroupent plus de 2,5 millions de Français.
À partir de septembre 2025, ces zones rouges disposeront progressivement de cabinets dits « solidaires », qui fonctionneront sur un système de rotation entre médecins. Cette première phase « pilote » sera suivie d’une phase de généralisation au cours de l’année 2026.
*Cartographie des territoires concernés : Pacte de lutte contre les déserts médicaux : 151 zones prioritaires identifiées pour la mise en œuvre de la mission de solidarité obligatoire des médecins libéraux - Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles