Fin février, la Délégation ministérielle au Numérique en Santé a terminé, dans la ville de Rennes, son Tour des Régions lancé de 10 janvier dernier à Marseille. L’objectif de ces rencontres régionales ? Renforcer et améliorer la future feuille de route « 2023-2027 : « mettre le numérique au service de la santé ». À chaque étape, ce périple « a associé la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, l’Agence du numérique en Santé et la Direction générale de l’offre de soins du ministère de la Santé et de la prévention, pour échanger avec les acteurs engagés dans le numérique en santé (Agences Régionales de Santé, Groupements Régionaux d’Appui au Développement de la e-santé – GRADeS- , Caisses Primaires d’Assurance Maladie, représentants des patients, des professionnels et établissements de santé locaux, représentants des patients, ainsi que certaines entreprises du numérique en santé) », indique la Délégation.
Plus de 2 500 participants dans 18 villes de France
À l’arrivée, ce sont ainsi dix-huit villes de France dans lesquelles des échanges se sont tenus, réunissant plus de 2 500 participants en présentiel et presqu’autant à distance. Des thématiques fortes sont ressorties de ces échanges, notamment sur « l’ergonomie des logiciels, la régulation éthique de la télésanté, le renforcement de l’inclusion numérique et l’importance d’investir durablement dans la cybersécurité », a précisé la Délégation ministérielle dans un récent communiqué.
Mobilisation continue
À noter qu’à ce jour, la concertation est toujours ouverte. Il est encore possible d’y contribuer, en ligne, et de faire œuvre de propositions sur le site participez.esante.gouv.fr jusqu’au 14 mars. « À l’issue de cette concertation nationale la feuille de route du numérique en santé 2023-2027, enrichie de l’ensemble des contributions et échanges, sera présentée par les ministres chargés de la santé et des solidarités au printemps ».
La dernière « Doctrine » est disponible
Par ailleurs, et sur un thème similaire, l’Agence du Numérique en Santé vient de publier une nouvelle version de la « Doctrine ». Pour mémoire, cette dernière, qui se veut au plus près des besoins des acteurs de terrain, fournit le cadre de référence dans lequel doivent s’inscrire les services du numérique d’échange et de partage des données de santé les prochaines années. « Elle s’adresse aux porteurs des services numériques de santé, qu’ils en assurent la maîtrise d’ouvrage (GRADeS, établissements de santé…) et/ou la maîtrise d’œuvre (éditeurs de solutions, intégrateurs…) et aux usagers de ces services numériques (professionnels de santé et du médico-social ou usagers des services numériques au sens large) », rappelle l’Agence. Qui va proposer sur son site www.esante.gouv.fr, à compter du mois de mars, une série de webinaires pour faciliter l’appréhension de cette nouvelle version de la Doctrine du numérique en santé par les acteurs de l’écosystème.