Le rôle premier de l’appareil auditif consiste à restaurer l’audition. Mais la plupart des prothèses actuelles, hyper connectées, intègrent d’autres fonctions. Et dans une poignée d’années, grâce aux innovations technologiques et à l’intelligence artificielle, ces fonctions devraient largement se multiplier.
Aujourd’hui déjà, le mode bluetooth est quasiment devenu un standard du marché. Ainsi, les prothèses auditives peuvent faire office de kit mains-libres : la personne « décroche » son téléphone portable via son appareil auditif. Elles servent également à recevoir directement le son d’un film visionné à la télévision ou sur tablette.
Les dernières générations embarquent désormais des biocapteurs. Certains appareils proposent la mesure du rythme cardiaque, d’autres la détection des chutes avec le déclenchement d’une alerte par téléphone ou SMS. Bientôt, de nouvelles innovations fleuriront, telles que la mesure du taux de CO2 dans le sang, de la tension artérielle, voire de l’insuline, l’analyse du temps de marche, ou encore la détection précoce d’Alzheimer.
Réceptacle de multiples données, captées tout au long de la journée, l’appareil auditif deviendra-t-il un outil de monitoring global de santé ?